18h46
Toute petite journée de lecture ! Ce matin j’ai écouté l’émission d’Isabelle Giordano qui portait sur les clubs de lecture. Ma copine Delphine a été interrogée à l’antenne. Intervention intéressante, et sympathique d’entendre une amie parler de notre Club des Lectrices que nous aimons tant !
Je me suis un peu rattrapée l’après-midi après avoir regardé le téléfilm Le Roman d’Enid Blyton. J’ai donc commencé le roman de Paul Auster Dans le scriptorium. Petit roman qui traînait dans ma PAL depuis plusieurs mois et que j’ai enfin ressorti grâce à la LC prévue le 20 juin.
J’ai donc lu 70 pages en 1h20. Ma lecture a été entrecoupée de prises de notes fréquentes. Ce petit roman n’est pas des plus faciles. Bizarrement l’ambiance, le récit étrange me font penser au théâtre de Beckett. Les personnages semblent désincarnés, ont perdu la mémoire, et le réflexe des gestes quotidiens. Parallèlement l’intrigue est quelque peu compliquée et l’on sent une métatextualité, des mises en abyme que le texte n’explicite pas totalement, laissant planer de grosses zones d’ombre sur le passé des personnages. A suivre donc demain.
En partant pour aller chercher mes enfants à l’école, et alors que j’avais vainement guetté le facteur (hélas mon gentil facteur a été remplacé par une « factrice » qui passe en début d’après-midi!) toute la matinée, j’ai, en désespoir de cause, réouvert ma boîte aux lettres, et ai eu le plaisir d’y trouver une grosse enveloppe annonciatrice de livre. N’est-ce pas fabuleux, de recevoir des livres sans avoir rien demandé et rien commandé ?
Je suis très contente car j’avais repéré ce roman sur plusieurs blogs et les avis étaient très positifs… Bon, certes, me voilà avec un roman en plus, alors que j’étais très fière d’en avoir sorti deux la semaine prochaine… mais c’est pour la bonne cause, et je sens que je vais le lire vite celui-là !
ouahh metatextualité, mise en abyme ça vole trop haut pour moi aujourd’hui ;-D
le livre que tu as reçu a l’air sympa effectivement
En fait j’aurais plutôt dû parler de métafiction 😉 ! Puisque le roman d’Auster joue avec les codes du romans : un personnage de roman écrivain lit un roman, rencontre des personnages qu’il a lui-même créés, et réfléchit sur la création de la fiction. La mise en abyme insertion d’un récit dans un récit, comportant des parallèles qui font que ces deux récits se ressemblent !!! petit cours de littérature en accéléré 😉 !
Merci !
je ne sais pas bien ce que signifie metatexualité mais j’avais beaucoup aimé ce court livre de Paul Auster
C’est un mot barbare, qui caractérise un discours sur le discours ! or dans ce roman le personnage de roman parle du roman que l’on est en train de lire. En fait le mot exact serait plutôt métafiction : discours de la fiction sur la fiction. Mais bon c’est juste l’expression d’un mécanisme littéraire, une façon de nommer un procédé, ce qui n’enlève rien et n’ajoute rien au roman en lui-même 🙂
50 pages pour moi aujourd’hui en 3/4 d’heure de lecture, pas terrible et
je crois que ce soir je vais me regarder un DVD, trop fatiguée pour lire !!! (mais ma lecture était très agréable « Le blues des grands lacs » et augure de belles heures de lectures devant moi)
Bonne continuation George
Je n’ai pas beaucoup avancé moi non plus hier vendredi ! j’ai fait réviser ma petite voisine toute la journée, elle passe le bac français Lundi ! on verra ce week-end ! bonne lecture à toi, j’espère que tu trouveras un peu plus de temps pour toi et tes lectures !
Tu es bien courageuse de t’attaquer à un roman aussi ardu… J’ai tenté « La Trilogie New-Yorkaise » de Paul Auster il y a quelques années et j’ai abandonné à la fin du deuxième opus. C’est d’ailleurs un des rares exemples de romans abandonnés chez moi… Généralement je suis assez entêtée dans mes lectures, mais là, franchement, je ne comprenais même plus ce que je lisais… ;-(
Sympa la petite enveloppe dans la boîte aux lettres juste avant de sortir!… C’est tellement agréable de recevoir des petites surprises comme ça 😉
Cela faisait longtemps qu’il traînait dans ma PAL, et que je n’avais plus rien lu d’Auster ! finalement je ne suis pas (trop) déçue ! disons qu’heureusement il était assez court !!!