8h45
Aujourd’hui je travaille sur Paris, ce qui signifie trajets en RER et métro, ce qui signifie : Lecture !!!!
J’adorerais faire un reportage photo dans le métro et le RER et photographier les gens qui lisent dans les transports en commun… ça me fascine! je me contorsionne toujours pour parvenir à lire les titres, j’essaie d’imaginer qui sont ces gens, ce qu’ils font comme métier… et parfois je rêve en me disant que, peut-être, l’un d’eux est un blogueur-lecteur ! Imaginez, nous nous croiserions sans le savoir !!! Je note mentalement les titres et les auteurs. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, on ne trouve pas que des polars et pas que des lectrices ! Oui, j’ai remarqué des titres très divers : les soeurs Brontë, « Le mec de la tombe d’à côté », des classiques aussi, et bien sûr Chattam ou Grisham… Des gens de tout âge, de tout style… Je suis aussi ravie de constater que le nombre de lecteur dans chaque wagon dans lequel je monte est important (bon pas autant que ceux qui tripotent leur téléphone portable)… Ce que j’aime particulièrement c’est quand une femme très élégante, talons, ensemble strict, bien maquillée, sort de sa mallette…. Harry Potter… j’aime ces décalages (mais en est-ce vraiment???)…
(sur la photo, la jeune fille à la grosse écharpe blanche, lisait Jane Eyre !)
21h42
Me voici donc revenue de mon périple parisien, la ligne 6 du métro quasi en entier… pouah !!!! pour égayer mon voyage, j’ai repéré les wagons où il y avait des lecteurs, et (cette fois) j’ai noté les titres que je suis parvenue à voir ! belle récolte : à l’allée, une jeune femme était plongé dans L’Ombre du vent de Zafon (quelle chance!) tandis qu’un homme tenait négligemment à la main un livre de Philippe Muray dont je n’ai pas eu le temps de voir le titre, mais rien que le nom de l’auteur en dit long sur ce jeune homme très élégant ! Au retour la récolte a donné : une femme lisant L’accroche-coeur, elle n’avait pas le look à lire ce roman, mais qu’importe, l’habit ne fait pas le moine ; un homme, cherchant sans doute à s’affirmer, était plongé dans Comment convaincre en moins de deux minutes, tandis que ma voisine était plongée dans un roman de Ken Follett, du moins je le suppose grâce aux dernières lettres du nom de l’auteur entrevues et à la police de caractère ! Car, oui je l’avoue, tout est bon pour que je devine le titre du livre lu, et pour cela il faut une bonne connaissance des 1ères de couverture, savoir quel auteur est édité par Folio ou le livre de poche, ou 10/18… Ah oui, une autre homme, un peu bougon, lisait les premières pages de Zone de Mathias Enard. De mon côté, malgré le monde, les secousses du métro je suis parvenue à poursuivre ma lecture de En Cuisine.