Je vieillis un peu plus aujourd’hui, alors pour la photo du jour, vous avez droit à ma trombine !
Photo prise dans le cadre du défi « 365 photos du quotidien » organisé par Virginie B.
Je vieillis un peu plus aujourd’hui, alors pour la photo du jour, vous avez droit à ma trombine !
Photo prise dans le cadre du défi « 365 photos du quotidien » organisé par Virginie B.
Savoir se remettre d’une matinée marathon…
Photo prise dans le cadre du défi « 365 photos du quotidien » organisé par Virginie B.
Ce dimanche a été marqué par la fin d’un roman magnifique (N’oublie pas les oiseaux de Murielle Magellan) et par le plaisir d’en commencer un autre que je me promets de lire depuis bien longtemps !
Photo prise dans le cadre du défi « 365 photos du quotidien » organisé par Virginie B.
Manque de temps pour le bilan de la semaine #3 ce soir, il viendra sans doute demain !
Le samedi, Eliot prend des cours de tennis et je l’accompagne. En l’attendant, je m’installe dans un canapé à disposition et je lis, lis, lis.
Photo prise dans le cadre du défi « 365 photos du quotidien » organisé par Virginie B.
Ce matin, j’ai quitté ma maison à sept heures moins le quart, il faisait encore nuit, presque personne dans les rues, direction Courbevoie pour faire passer des oraux blancs de français. RER puis Métro, petit café dans une brasserie ouverte et installation dans la salle de classe dans laquelle je vais passer la journée.
Photo prise dans le cadre du défi « 365 photos du quotidien » organisé par Virginie B.
Cet aller-retour en transport en commun, m’a permis de tourner une cinquantaine de pages de mon roman en cours :
Depuis qu’Eliot (6 ans) est entré en CP, et surtout depuis qu’il commence à lire tout seul, les lectures du soir ont un peu changé. Au début, Eliot ne regardait que les images, ne cherchait pas à reconnaître les mots, ni ne demandait à lire, aujourd’hui, mes deux enfants savent lire et peuvent donc lire seuls, mais la lecture du soir reste un moment important pour nous. Nous lisons autre chose que ce qu’ils lisent seuls.
Antoine (9 ans) aiment lire, mais se cantonne aux BD ou aux romans très courts. Les romans un peu épais le dissuadent assez vite de lire seul. Je crois que l’épaisseur lui fait peur. Alors j’ai décidé, depuis peu, de lire sur plusieurs soirs, des romans un peu épais. Tout d’abord pour Antoine, pour qu’il se rende compte que l’épaisseur une fois entamée ne fait plus peur et que l’on peut en venir à bout en trois ou quatre soirs, et que même si on met 8 soirs à lire le roman, l’avancée de l’intrigue rend la lecture prenante. Ensuite pour Eliot, car jusqu’à présent la lecture du soir était finalement la lecture d’un livre. Or quand on lit, on sait bien qu’un livre nous accompagne souvent plusieurs jours, qu’il faut se souvenir de ce que l’on a lu la veille, reprendre le fil. J’avais donc envie de lui montrer cet aspect-là, l’aspect du livre comme un ami, un doudou que l’on retrouve avec plaisir tous les soirs dans son lit.
Nous avons commencé par lire Le Roman d’Ernest et Célestine de Daniel Pennac et ce fut une belle réussite. Tous les soirs avant de nous mettre tous les trois dans le lit parental, je lançais : « Alors, où en sont Ernest et Célestine? ». Et cette simple question suscitait une volonté d’y répondre très vite, de savoir ce qui allait leur arriver !
Depuis trois soirs, nous nous sommes lancés dans Little Stuart. Ils connaisent le film, pour l’avoir vu plusieurs fois, donc en plus d’une lecture c’est aussi l’occasion de voir la différence entre le roman et le film. Là encore, la magie opère, j’ai donc bien envie de continuer.
Ce qui me donne envie de continuer sur cette voie est qu’Antoine a eu envie de relire tout seul Le Roman d’Ernest et Célestine et qu’Eliot, quant à lui, a décidé de me faire la lecture, soit de me lire mes livres !
Cette après-midi, je me suis rendue à la bibliothèque municipale et ai ramené plusieurs romans susceptibles de leur plaire.
Des romans de niveaux différents. J’ai choisi des auteurs que je connais déjà et aussi des thèmes drôles, mais pas que, susceptibles de les intéresser :
(de bas en haut et de gauche à droite) :
– La Fille du docteur Baudoin de Marie-Aude Murail
– Le Chevalier qui cherchait ses chaussettes de Christian Oster
– Les Mots maléfiques d’Audren
– Patte-Blanche de Marie-Aude Murail
– Supermoyen de Susie Morgenstein
– Trouville Palace de Malika Ferdjoukh
Mais avant, il nous reste à savoir ce qu’il va arriver à Little Stuart…
Comme je le disais dans un précédent billet, j’ai très envie de me remettre aux lectures critiques sur la littérature. Bien que très souvent je trouve le style de ces ouvrages quelque peu alambiqué et comme volontairement obscur, je ressens le besoin de rafraîchir mes connaissances. Cette envie a été ravivée par un challenge et des échanges intéressants avec Anis du blog Litterama autour de la littérature féminine. Aussi, ce matin, je me suis lancée dans un ouvrage tout vieux, tout corné et tout tâché, que j’avais acquis il y a bien longtemps quand la Bibliothèque d’Études de Grenoble avait épuré son fond. Il s’agit d’un ouvrage de Michel Mercier, Le Roman féminin, paru au PUF en 1976, soit pas de première jeunesse (bien qu’un petit peu plus jeune que moi!).
J’ai lu une petit cinquantaine de pages en un peu moins d’une heure, intéressée par la réflexion de l’auteur et aussi par les nombreuses citations et références données. Mais, cette lecture ne fait que confirmer une fois de plus cette tendance à un style alambiqué. Comme si vouloir parler de littérature devait nécessairement entraîner une écriture compliquée, aux phrases coupées par des tirets et autres parenthèses sans fin, rompant à mille endroits le fil de la réflexion. Je comprends bien que lorsque l’on doit insérer titre, nom d’auteur, citation, et mise en situation de la citation, cela nécessite quelques tours de force, mais même dans des phrases où toutes ces indications ne sont pas données, l’auteur se plaît à créer des phrases qui manquent singulièrement de simplicité :
Originalement, au plus près d’une expérience, à ras de terre si l’on entend par là un contact qu’il s’agit de ne pas rompre avec le vécu, et dans la conscience qu’il est, qu’il fait problème, et que les rapports d’un être à autrui ne sont pas si simples. (p.39)
Vous conviendrez avec moi que cette « simple » phrase, prise un peu au hasard, n’est pas des plus explicites : rupture de la phrase par des virgules en veux-tu en voilà + des juxtapositions + des « et » + des « que » = arrivé à la fin de la phrase on ne sait plus ce qu’il est dit au début ! Je ne peux que conclure que le rapport au style de Mercier n’est pas si simple non plus !
Mais si l’on dépasse quelque peu ce brouillage du sens, on parvient cependant à retenir certaines réflexions, à noter plusieurs références et la lecture, si elle n’est pas évidente, reste intéressante. Je la poursuivrai donc, par intermittence et en parallèle de lectures de romans.
Ne jamais dire, fontaine je ne boirais pas de ton eau ! J’ai souvent dit que je n’avais pas de LAL et vous aurez beau chercher sur mon blog vous n’en trouverez pas. J’avais déjà tenté l’aventure au commencement du blog, mais j’avais la fâcheuse manie de tout acheter. J’avais abandonné mon petit carnet d’alors, me contentant de ma mémoire défaillante et passablement percée.
Et puis, voilà que j’ai déterré un vieux répertoire – mais Clairefontaine quand même – qui était quasiment vide et prêt à accueillir titres et noms d’auteur. La raison est simple et purement intéressée. Peu avant Noël, au moment des listes, mon homme m’a demandé ce que je voulais, et comme toute lectrice insatiable, je voulais des LIVRES, mais oh horreur, sur la demande express – c’est-à-dire le dernier week-end avant Noël – je me suis trouvé bien dépourvue ! L’esprit vide, la mémoire totalement effacée, j’ai lamentablement sorti 3 titres. Si les titres me reviennent en voyant les livres en librairie, je suis souvent bien incapable de les retrouver sans le visuel ! J’ai une mémoire photographique mais souvent les noms et les titres m’échappent, sauf bien évidemment les noms connus ! Or mon anniversaire pointant inexorablement son nez, je me suis dit qu’il serait peut-être temps de me faire une petite lalounette gentillette pour aider les âmes généreuses. Car mon drame voyez-vous, est qu’ayant une PAL gargantuesque, PERSONNE NE M’OFFRE de livres dans ma famille ! Avouez que c’est désolant !
L’autre raison, plus altruiste celle-ci, est qu’il est important pour moi de rendre à César ce qui appartient à César. Grâce aux blogs, comme je l’ai souvent dit aussi, j’ai découvert beaucoup de titres et d’auteurs et j’aime me souvenir qui m’a donné envie de lire tel livre ou de découvrir tel auteur. Dans mes billets de blogs, j’essaie toujours – du moins quand je m’en souviens – de faire un petit clin d’œil à la tentatrice qui m’a mis, indirectement, tel livre entre les mains ! Je le ferai aussi si je repère un livre en librairie mais que, pour une raison abstraite, je décidais de ne pas l’acheter sur le vif !
Voilà un petit aperçu et surtout une des pages la plus remplie. Parmi les titres notés, j’ai depuis leur inscription lu Malo de Lange, fils de voleur et ai acheté sans l’avoir encore lu Garden of Love.
Toutefois, je continuerai à aller en librairie sans ce carnet, pour m’éviter de vider mon compte en banque en une virée, mais aussi pour me laisser le plaisir de fureter sur les tables !
Ce journal commence une nouvelle année. La deuxième et pourtant il n’arrive toujours pas à trouver réellement son format. Journal de réflexions sur les livres et les blogs, sur ma façon de lire et de bloguer, sans doute, mais avec trop de jours sans écrire. A chaque nouvelle année qui commence, nous faisons des projets, nous prenons des résolutions que nous ne tenons pas, alors je vais juste me promettre de ne pas me forcer, de venir là quand cela me chante, quand l’envie de dépaysement me prend, un peu comme on décide de prendre son sac et d’aller passer quelques jours à la campagne. Voilà, c’est cela ! Ce journal c’est ma maison de campagne !
Cette année 2013 qui débute à peine me réjouit. Je ne sais pas réellement pourquoi, mais je me sens pleine d’énergie, j’ai mille projets de lecture en tête et je me sens prête à tout avaler ! J’ai aussi de plus en plus envie d’écriture et je me dis que ce journal pourrait bien répondre à cette envie. Mais concentrons-nous sur mes projets de lectures dans un premier temps.
Malgré le blog, j’ai toujours besoin de remplir des carnets, besoin de leur contact et du contact des stylos sur le papier. J’aime les cahiers noircis par une écriture serrée. Aussi il y a quelques jours, j’ai répertorié dans un cahier tous les challenges qu’il me reste à honorer pour 2013. Une bonne dizaine, pour tout dire, mais aussi neuf challenges déjà honorés. J’en ai profité pour noter les titres des romans que je compte lire pour combler les manques. Une liste suggestive qui évoluera au fil de mes envies, mais qui me servira aussi en cas d’hésitations. Il n’y a que pour le Challenge Petit Bac 2013 d’Enna pour lequel je vais essayer de me tenir à ma liste, bien qu’il me manque encore certains romans d’Agatha Christie pour deux catégories.
J’ai aussi envie cette année de me faire plaisir et notamment de me remettre à lire les auteurs que j’aime : Joyce Carol Oates, Wilkie Collins, les soeurs Brontë et Sand bien sûr, mais j’ai aussi l’intention de me relire la série des Harry Potter et sortir nombre de romans qui prennent la poussière sur mes étagères (c’est une façon de parler car mes livres sont régulièrement époussetés, je vous rassure!). Je me laisse trop facilement distraire par les sirènes de la nouveauté négligeant mes propres livres. Je dois avouer que 2012, malgré un nombre important de lectures, m’a un peu déçue. J’ai l’impression d’être passée un peu à côté de mes lectures et même si j’ai eu quelques coups de cœur, j’ai la sensation d’avoir eu entre les mains plus de romans bof-bof que de romans passionnants et qui répondaient à mes attentes. Pour 2013, j’ai envie de chambouler un peu tout cela. J’ai envie de lectures plus riches, qui poussent à réfléchir, qui ne se dévoilent pas entièrement à la première lecture.
Concernant le blog de lecture, j’avais déjà abandonné les rendez-vous hebdomadaires, et je voudrais le recentrer davantage encore, essayer d’enrichir mes billets de lecture et peut-être faire des billets plus généraux sur la littérature. Depuis quelques temps je ressens à nouveau le besoin de lire des essais littéraires. J’en ai été un peu dégoûtée pour en avoir ingurgités pas mal pendant mes études, mais je constate que l’oubli fait son chemin et que j’ai besoin de textes plus théoriques pour relancer mes réflexions. J’ai quelques titres en tête en ce moment comme L’écriture-femme de Béatrice Didier ou La Notion de littérature de Tzvetan Todorov. J’aimerais aussi rendre compte d’ouvrages critiques sur l’œuvre de George Sand.
Bref, un retour aux sources et notamment aux classiques bien trop négligés sur le blog l’an dernier.