Comme prévu, j’ai donc commencé Arsène cet après-midi. J’en ai lu, pour l’instant un peu plus de la moitié. En commençant la lecture de ce roman, j’ai également entamé un nouveau cahier de lecture, le 9e du nom depuis l’ouverture du blog.
Pour moi, chaque changement de cahier est un peu symbolique, c’est un peu une nouvelle étape. N°8 fut un peu moins bien tenu que les précédents. J’ai délaissé le sommaire de la première page que je tenais pourtant régulièrement dans les précédents cahiers. J’ai aussi dérogé à ma règle « une page recto-verso par livre », ce qui fait que ce cahier a eu une vie plus longue et plus remplie (7 mois au lieu souvent de 5 en moyenne et 58 livres au lieu d’une quarantaine en moyenne).
Par contre je reste fidèle à mes petites manies : utilisation exclusive du crayon à papier – inscription obligatoire de la date de début et de fin de lecture – note des challenges dans lesquels le livre peut s’inscrire – en fin de lecture seulement inscrire le nombre de page et l’entourer. Sinon, pour ce qui est des notes en elles-mêmes c’est un peu l’anarchie comme vous pouvez le constater : écriture de chat – ratures à gogo – expression dans un français très approximatif – remarques abrégées que je dois être la seule à comprendre (et encore parfois en me relisant j’ignore totalement ce que je voulais dire!) etc. etc.
Je note généralement les noms des personnages et, de plus en plus, quelques étapes de l’intrigue, mais rien n’est véritablement rédigé. Je ne note pas de citations, juste les pages où elles se trouvent. Ce qui est absurde en soi mais compréhensif dans le besoin d’aller vite pour ne pas interrompre trop longtemps ma lecture. Car, il faut le reconnaître, je n’écris dans mes cahiers de lecture que quand je lis ! Il ne m’arrive en effet jamais d’écrire dans mes cahiers en dehors de mon moment de lecture. D’où l’absence quasi totale de rédaction. La rédaction, la mise en forme, tout cela, c’est pour le blog. Car le cahier est évidemment un support essentiel pour la rédaction des billets qui paraîtront sur le blog. Même si je n’utilise pas toutes les notes, si parfois je vais plus loin dans la réflexion, ces notes me permettent d’organiser ma pensée, et, comme elles ont été prises sur le vif, permettent également de ne rien oublier (bon, ça ce n’est pas encore totalement gagné!).
Je dis donc au revoir à N°8 et accueille avec plaisir N°9 :
Ah oui, une dernière chose. Tous mes cahiers de lecture ont exactement le même format. Il sont édités par Atomic Soda.Ce qui me déprime un peu c’est que je pense avoir presque acheté tous leurs modèles.