Vendredi 14 Septembre 2012 – 10h07

J’ai délaissé la salle de gym ce matin, pour me remettre sous la couette, et cela sans réellement culpabiliser, me sentant fatiguée et incapable de bouger. J’ai donc pu lire tout mon saoul et réellement m’immerger dans le roman d’Anne Brontë.

Mon marque-page a fait du 100 pages à l’heure, et les pages se sont tournées sans même que je ne m’en aperçoive. Ce roman, souvent perçu comme une œuvre féministe, a révélé, dans les pages parcourues ce matin, sa réelle ambition. Par le biais d’un journal écrit par Helen avant et pendant son mariage, Anne Brontë s’attaque aux moeurs victoriennes de son époque et notamment à la place et au rôle de la femme dans le mariage. Helen est loin d’être un être fragile, elle se révèle au contraire d’une force de caractère remarquable. C’est un personnage passionnant que l’on découvre mieux grâce à ce journal.

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