Je me suis réveillée en retard ce matin : 7h au lieu de 6, mais je ne me suis pas sentie frustrée, parce que je savais que je pourrais lire, récupérer mon heure de lecture matinale dès homme et enfants partis chacun à leur occupation. J’ai avalé un café à la table du petit déjeuner en leur compagnie, j’ai sorti les vêtements, coiffé les cheveux, ajusté les tenues, vérifié les cartables, fait des bisous, dit « travaillez bien et soyez sages », et je suis retournée me coucher emportant avec moi mon sempiternel petit-déjeuner.
Comme prévu, j’ai sorti de ma pile de livres, celle que je me suis constituée pour ce mois de septembre, un roman de la Rentrée Littéraire. Un roman qui ne fait même pas 200 pages, un roman sous forme de journal intime, et j’ai lu un peu plus d’une heure. Mon marque-page, ce matin, faisait du 100 pages à l’heure, facile, trop facile. Pas beaucoup d’intérêt dans cette lecture, si ce n’est, ici et là, quelques références à Virginia Woolf.
Je parviendrai peut-être à le finir dans la journée… J’aimerai rompre avec les lectures bof-bof qui se succèdent ces derniers temps, retrouver un livre qui me fasse réagir, en bien comme en mal, peut-être, mais qui provoque au moins une réaction.