Samedi 29 Janvier 2013 – 16h57 : Lectures du soir, bonsoir !

Depuis qu’Eliot (6 ans) est entré en CP, et surtout depuis qu’il commence à lire tout seul, les lectures du soir ont un peu changé. Au début, Eliot ne regardait que les images, ne cherchait pas à enfant lisantreconnaître les mots, ni ne demandait à lire, aujourd’hui, mes deux enfants savent lire et peuvent donc lire seuls, mais la lecture du soir reste un moment important pour nous. Nous lisons autre chose que ce qu’ils lisent seuls.

Antoine (9 ans) aiment lire, mais se cantonne aux BD ou aux romans très courts. Les romans un peu épais le dissuadent assez vite de lire seul. Je crois que l’épaisseur lui fait peur. Alors j’ai décidé, depuis peu, de lire sur plusieurs soirs, des romans un peu épais. Tout d’abord pour Antoine, pour qu’il se rende compte que l’épaisseur une fois entamée ne fait plus peur et que l’on peut en venir à bout en trois ou quatre soirs, et que même si on met 8 soirs à lire le roman, l’avancée de l’intrigue rend la lecture prenante. Ensuite pour Eliot, car jusqu’à présent la lecture du soir était finalement la lecture d’un livre. Or quand on lit, on sait bien qu’un livre nous accompagne souvent plusieurs jours, qu’il faut se souvenir de ce que l’on a lu la veille, reprendre le fil. J’avais donc envie de lui montrer cet aspect-là, l’aspect du livre comme un ami, un doudou que l’on retrouve avec plaisir tous les soirs dans son lit.

Nous avons commencé par lire Le Roman d’Ernest et Célestine de Daniel Pennac et ce fut une belle réussite. Tous les soirs avant de nous mettre tous les trois dans le lit parental, je lançais : « Alors, où en sont Ernest et Célestine? ». Et cette simple question suscitait une volonté d’y répondre très vite, de savoir ce qui allait leur arriver !

Depuis trois soirs, nous nous sommes lancés dans Little Stuart. Ils connaisent le film, pour l’avoir vu plusieurs fois, donc en plus d’une lecture c’est aussi l’occasion de voir la différence entre le roman et le film. Là encore, la magie opère, j’ai donc bien envie de continuer.

Ce qui me donne envie de continuer sur cette voie est qu’Antoine a eu envie de relire tout seul Le Roman d’Ernest et Célestine et qu’Eliot, quant à lui, a décidé de me faire la lecture, soit de me lire mes livres !

Cette après-midi, je me suis rendue à la bibliothèque municipale et ai ramené plusieurs romans susceptibles de leur plaire.

emprunts BM 29 janvier 2013 enfantsDes romans de niveaux différents. J’ai choisi des auteurs que je connais déjà et aussi des thèmes drôles, mais pas que, susceptibles de les intéresser :

(de bas en haut et de gauche à droite) :

La Fille du docteur Baudoin de Marie-Aude Murail

Le Chevalier qui cherchait ses chaussettes de Christian Oster

Les Mots maléfiques d’Audren

Patte-Blanche de Marie-Aude Murail

Supermoyen de Susie Morgenstein

Trouville Palace de Malika Ferdjoukh

Mais avant, il nous reste à savoir ce qu’il va arriver à Little Stuart…

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Lundi 13 Décembre 2010

8h09

Comme le soulignait Sandrine, ce journal est quelque peu délaissé ces derniers jours. Mais comme je ne veux pas écrire pour écrire, mais écrire parce que j’ai quelque chose à dire, ce pauvre journal pâtit un peu de mon manque d’inspiration mais aussi d’une vie sociale un peu trop accaparante !

Tous les commentaires laissés sous la date de mardi dernier, prouvent (mais le fallait-il vraiment) que nous sommes la majorité à partager la même opinions concernant les challenges… d’ailleurs ils se sont décuplés cette semaine, prouvant également que les blogueurs y trouvent une source inépuisable de plaisir !

Mes lectures se succèdent, mais j’ai opté ces derniers temps pour des livres courts… Ayant moins de temps pour lire (notamment ne pouvant plus, pour l’instant, profiter de mes après-midi pour avancer mes lectures), lire un livre court me donne moins la sensation de stagner. Je fais ainsi de belles rencontres : le roman pour ado de Florence Hinckel fait partie de celles-là.

En ce moment je suis plongée dans un roman de Marie-Aude Murail, et comme pour Miss Charity je suis fascinée par la facilité avec laquelle elle parvient à nous plonger dans son univers. On sent une intelligence et une connaissance de la littérature. Malo de Lange, fils de voleur renoue avec les feuilletons du XIXème siècle, on y trouve les pauvres orphelins, les vilains voleurs-assassins, le déguisement…

Dimanche 17 Octobre 2010

9h47

Entre les lectures communes et les lectures pour les différents partenariats que j’ai acceptées, il me faut une certaine organisation… Ne voulant décevoir personne, et surtout, ne voulant pas me priver de lectures qui me tentent, j’ai donc pris la décision, de privilégier les lectures communes, et d’avancer les partenariats en parallèle… je continuerai donc mes lectures en parallèle, mais sans pression et sans obligation… Il est essentiel que la lecture reste pour moi un plaisir et non une obligation…

Ma migraine ayant définitivement disparu ce matin, me voici en pleine possession de mes moyens !!!! Je continue avec plaisir la lecture de La Brève et merveilleuse vie d’Oscar Wao !!! Les termes étrangers disséminés dans le texte sont parfois un peu dérangeants… j’aurais aimé quelques traductions, même si on devine assez bien le sens de certains !!!

Hier j’ai lu un billet de Maribel dans lequel elle raconte sa rencontre avec Marie-Aude Murail… j’ai beaucoup aimé ce billet et notamment deux passages :

« elle dit aussi avoir rejoint un nouveau public de jeunes femmes, qui tout à coup, se sont mises à connaître son nom et à lire ses autres titres. À ce moment, elle a même parlé de nous, blogueuses, avec nos làl et nos pàl. ^^ Elle était même au courant de Découvrons Marie-Aude Murail auxquelles plusieurs blogueuses ont participés en septembre. »

Imaginer que Marie-Aude Murail a lu nos billets sur ses romans, a provoqué en moi une vague de fierté…

Un autre passage m’a intéressée :

« * Pour ceux qui veulent écrire, elle dit que l’important est de beaucoup se nourrir (lire) et lorsque l’on écrit, on se donne totalement. Tu te nourris et tu régurgites, pour reprendre ses mots. »

Voilà un conseil qui me plaît énormément…je suis effectivement convaincue que pour écrire il faut lire beaucoup, se « nourrir » de tout, et laisser faire ensuite son imagination…