Le mot d’ordre ces derniers jours est éparpillement ou papillonnage. Depuis mardi, les lectures sont redevenues multiples. Je continues toujours celle du roman d’Anne Brontë, j’ai également commencé un recueil de nouvelles pour la Rentrée Littéraire, et hier, devant attendre mes enfants pendant leur cours de basket, j’ai choisi une lecture facile, car le contexte bruyant me l’imposait, et j’ai donc commencé Les Lumières du théâtre d’Anne-Marie Desplat-Duc.
Par là même, tout est commencé et rien n’est terminé.
Ce matin, j’ai continué ma lecture du livre sur le théâtre des Lumières, et je pense le finir aujourd’hui. Concernant les nouvelles de l’auteur canadien, Michael Christie, je pense lire une nouvelle un peu tous les jours, et poursuivre en parallèle la lecture du roman d’Anne. Mais il me reste toujours à commencer Fille Noire, Fille Blanche de Joyce Carol Oates. Donc, je papillonne, mue par une envie de lire, d’aller vite, d’avancer pour lire toujours plus.
Sur ma table de nuit, j’ai empilé les livres que je souhaite lire ce mois-ci. J’ai toujours l’ambition de lire deux romans de ma PAL Noire dans le mois, j’en ai déjà lu un avant le 15 du mois, le roman d’Anne sera le second. Comme je l’avais expliqué dans un précédent billet, j’ai divisé le mois en deux, j’ai déjà lu le roman de la première quinzaine (non encore achevée), ce qui me laisse donc du temps pour finir La Recluse. Quand j’aurais fini les trois en cours, il m’en restera 4 ou 5 pour la fin du mois, ce qui me paraît jouable, car certains sont très courts.
D’autres part, effet de la Rentrée Littéraire oblige, j’attends plusieurs livres de différentes maisons d’édition : 2 chez le Cherche Midi, 2 chez Belfond, 3 grâce aux Matchs lancés par Priceminister, plus quelques envoies de maisons d’édition plus confidentielles. J’ai également reçu le dernier Harlan Coben chez Fleuve Noir, ainsi qu’un premier roman très prometteur (L’agenda de Caroline Duffaud), sans oublier un roman jeunesse chez Casterman (Arsène de Juliette Arnaud), et un magnifique album dont je parlerai prochainement (oui, les albums ont l’avantage de se lire vite). Moi, qui espérais ne pas me laisser déborder, j’ai bien peur que je me sois un peu trop laissé aller, mais j’ai toujours un mal fou à résister à des livres dont le sujet me paraît intéressant et novateur. L’enjeu va donc être de lire ceux que j’ai déjà reçu avant la réception des nouveaux. Me voilà donc avec un agenda de ministre, mais au lieu de me saper le moral, cette perceptive m’enthousiasme.