Décembre est déjà bien engagé, et voilà bien longtemps que je ne suis venu écrire ici. Je ne suis pas tellement plus avancée que lors du dernier billet écrit. C’est toujours l’accumulation chez moi, mais je crois que j’ai abdiqué et que je laisse venir. Encore plus ce soir, que je suis devant le grand dilemme du prochain livre à lire. Depuis mon dernier billet, je me suis fait plaisir en lisant un court roman de George Sand et le premier roman de Stendhal. De quoi calmer un peu mon besoin de classique.
Le salon du Livre et de la presse jeunesse de Montreuil a ravivé ma curiosité, il y a tant à découvrir encore dans cette littérature.
J’ai cependant la triste impression de ne rien lire en ce moment alors que mon bilan de novembre (que je n’ai toujours pas trouvé le temps de faire) affiche plus de 3000 pages et 12 livres, ce qui est au-dessus de ma moyenne. J’ai la sensation d’être un mangeur jamais rassasié, c’est à la fois excitant car je regarde avec envie tous les livres qui m’attendent, mais c’est aussi un peu déstabilisant. Sans doute, cette étrange sensation, vient-elle du fait que je ne vois pas baisser ma PAL des lectures urgentes. Ayant depuis deux semaines, un peu moins de temps pour lire, cette sensation est bien sûr accrue puisque mes lectures s’éternisent. Vient s’ajouter à cela un retard dans la rédaction de mes billets sur le blog de lecture. Certes ce n’est pas une crise existentielle, mais ayant l’habitude de rédiger mes billets dans la continuité de mes lectures, ce retard m’ennuie pour le manque de spontanéité qu’il va entraîner. J’aime écrire sur les livres à peine ceux-ci refermés, rester dans leur ambiance, dans la proximité avec les personnages et le style de l’auteur, je me sens alors beaucoup plus inspirée, même si j’essaie toujours de prendre des notes dans mon carnet de lecture.
Bref, comme dirait l’autre, j’ai encore du boulot sur la planche, et pour m’y attaquer tout de suite, je vais gentiment aller attaquer ma prochaine lecture.